Les avantages fiscaux et financiers pour l’achat d’une résidence principale
Les avantages fiscaux et financiers pour l’achat d’une résidence principale
Acquérir un bien comme résidence principale présente différents avantages fiscaux et financiers intéressants, que vous l’habitiez, le revendiez ou qu’il fasse l’objet d’une succession. Voici les principaux « coups de pouce » dont vous pouvez bénéficier.
Pas de loyer à payer
Lorsque vous avez remboursé votre crédit immobilier, vous n’avez plus de somme mensuelle à payer à la banque, ce qui pouvait être assimilé à un loyer. Cependant, certaines voix s’élèvent, estimant qu’habiter sa résidence principale revient à percevoir un « loyer fictif ». Mais pour le moment, il n’est pas question de l’imposer. C’est un avantage fiscal virtuel mais très important pour un propriétaire.
Plus de taxe d’habitation, plus d’ISF
C’était une promesse d’Emmanuel Macron, la taxe d’habitation à progressivement été diminuée en fonction des revenus pour complètement disparaître le 1er janvier 2023. En fonction de la taille du logement, du quartier où il est situé entre autres critères, c’est un sacré poids en moins pour le portefeuille des ménages. Ce même si nombre de communes ont tenté de compenser cette perte de revenu en augmentant la taxe foncière, à l’image de Paris.
L’impôt sur la fortune (ISF) a officiellement cédé la place à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) le 1er janvier 2018. Il ne concerne que les propriétaires dont la valeur de la pierre dépasse 1 300 000 euros. Dans tous les cas, ces derniers profitent d’un abattement fiscal de 30% sur la valeur totale de leur habitation principale. Ces 30% sont tout simplement déduits de la somme correspondant à l’impôt sur la fortune immobilière (vous ne déclarez en fait que 70% de la valeur de votre bien).
Attention, l’abattement se fait au 1er janvier de l’année d’imposition, et le bien ne doit pas appartenir à une société civile immobilière (SCI) de gestion.
À savoir : vous ne pouvez pas déclarer deux résidences principales si vous possédez plusieurs biens. Il vous faudra déterminer lequel constitue votre logement, les autres seront considérés comme résidences secondaires par l’administration. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site du service public.
L’exonération sur la plus-value immobilière
C’est l’un des principaux avantages de la résidence principale. Quelle que soit la plus-value que vous réaliserez à la revente, vous n’aurez aucun impôt à payer. Peu importe la durée pendant laquelle vous aurez habité le logement.
À savoir : si vous décidez de transformer votre résidence principale en investissement locatif, dès la signature du contrat de location vous ne pourrez plus bénéficier d’exonération sur la plus-value en cas de revente.
Des frais de succession réduits
En France, les frais de succession peuvent être très élevés. En cas de décès, si vous étiez propriétaire de votre résidence principale, vos héritiers bénéficieront d’un abattement fiscal de 20% sur la valeur vénale du bien. Ils n’en paieront donc que 80% lors du calcul des droits de succession.
Le prêt à taux zéro
Le prêt à taux zéro ou PTZ, ou PTZ+, vise à faciliter l’acquisition d’une première résidence principale sans payer d’intérêts, et avec des premiers paiements différés. Il est accordé par les banques ayant signé une charte avec l’État.
Il concerne :
- l’achat d’un logement social que vous habitez sous conditions ;
- l’achat d’un logement ancien achevé depuis plus de 5 ans ;
- l’achat d’un logement neuf ou à construire ;
- la transformation d’un local en logement.
Pour en bénéficier, vous devez être primo-accédant et ne pas avoir occupé d’autre résidence principale depuis 2 ans au minimum (hors handicap, invalidité, victime de catastrophe naturelle ou technologique, nu-propriétaire ou usufruitier, précise le gouvernement).
Le montant du prêt varie selon les revenus, l’achat dans le neuf ou l’ancien, la zone géographique ou est située le bien…
Votre banquier ou votre conseiller Guy Hoquet vous aidera à constituer votre dossier et à surmonter ces difficultés administratives. Le PTZ est exempt de frais de dossier ou frais intercalaires. En revanche, comme pour tout crédit immobilier, la souscription d’une assurance de prêt vous sera demandée.
Le remboursement du PTZ
Le remboursement du PTZ se fait en en différé de 5, 10 à 20 ans. C’est-à-dire que pendant ces périodes, vous ne rembourserez que votre crédit bancaire, puisque le PTZ ne peut financer la totalité du bien. Une fois ces 5 à 20 ans passés, vous commencerez à rembourser votre PTZ, sur une durée qui dépend de vos revenus : en 10, 12, ou 15 ans.
Enfin, n’oubliez pas les autres prêts attractifs comme le 1% Action Logement accessible via votre employeur ou encore le prêt d’accession sociale (PAS).